Ludo, Myla et Taïs tuent des gens :D

*Un craquement sonore retenti dans mes oreilles. Je sentis un liquide chaud et poisseux se répendre dans ma bouche et se mettre à couler le long de ma machoire pour couler sur le sol en un léger filet. Si je faisais le décompte, j'avais un bras, deux doigts, 7 côtes, une épaule et une mâchoire de brisé ou disloqué. J'avais mal, j'avais de la misère à respirer et ma voix se voulait de plus en plus rauque. J'étais couvert de sang et je sentais l'évanouissement proche.

Je crachai le sang, qui emplissait ma bouche, à ses pieds et laissai dondeliner ma tête sur mon thorax. Je voulais mourir, qu'elle me tue si elle le voulait, je ne savais tout simplement plus quoi dire pour la convaincre. *

-Duez-boi, ze ne zais blus goi vaire bour vvous conbainque.

*Ces mots fûrent dire dans un dernier effort. Ma mâchoire me faisait énormément souffrir, sans oublier le reste de mon corps dont certaines parties étaient cassées à plusieurs endroits. Je voulais mourir, en finir avec la souffrance. N'être qu'un corps inerte, oublier les problèmes, la douleur, la vangeance. À quoi bon rester en vie si rien ne m'y retenait? À quoi bon persévérer si je n'en sortais qu'avec rien de plus qu'un corps brisé? À quoi bon rester en vie si je ne faisais qu'apporter colère et cruauté? Non, il vallait mieux mourir que de rester cloitré plus longtemps dans cette tente qui m'avais abrité pendant ces longues quatre années. Je soupirai, je sentais venir une souffrance pire qu'elle ne m'en avait fait jusqu'à présent...*

*Tout depuis le début n'était que craquement sur râle gluant sur cris sur sarcasmes. Je détestais avoir affaire à des prisonniers aussi imbécilement têtu que lui. Tant pis pour lui, après tout, on le tuerait d'une manière ou d'une autre. Et nos renseignements, on les aurait bien d'un des trois gars encore ligotés derrière ce blondin. Doucement, je sortis ma lame. Dans un silence pesant, je m'approchai du Babylonois.*

-Tu sais que tes con?

*Je n'aimais pas parler et m'encombrer de quelques paroles que je ne pensais pas était inutile. Ludovic avait faillit à son initiation, non pas parce qu'il n'avait pas eut l'audace de pousser sa torture plus loin, mais bien parce qu'il n'avait pas eut la tranquillité d'esprit pour mener à terme ce qu'il avait débuté. Je m'en fichais éperdument que cet idiot parle ou non. Plongeant mes pupilles noisettes dans ses yeux emplis de souffrance, je restai à quelques centimètres de son visage pendant un moment, réfléchissant.

Pourquoi les Babylonois se seraient donné la peine de récupérer un Athien écrasé d'un avion, l'aurait questionné, lui aurait laissé la vie sauve et s'auraient même encombré d'une bouche de plus à nourrir jusqu'ici, dans les plaines arides. Son histoire tenait de la folie et seul lui semblait ne pas s'en rendre compte. M'assoyant sur mes pieds, genoux au sol, je lançai un long regard à Myla pour me rendre compte qu'elle pensais exactement comme moi.*

-Blondinet, pourquoi pense-tu que ces babylonois t'auraient trainés jusqu'ici si tu n'étais pas l'un des leurs. Et arrête de me faire passer pour l'imbécile du lot, je t'ai ligoté moi-même, regarde, ta corde est pareille à celle qui reste encore à ma ceinture...

*Je lui montrai avec le pouce les quelques dizaines de centimètres restants à la corde attachée à ma ceinture. Il est impensable que je ramasse mes proies déjà ligotées, voyons!

Puis, avec un léger soupir de résignation, je me levai doucement et agrippai l'un des prisonniers traînant dans la tente. Je l'emportai dehors, derrière la tente. De là, on pouvait entendre les bruits feutrés de ma lame mêlés aux déglutissements ardus du Babylonois. J'adorais voir les yeux appeurés ces chiens quand ils étaient rendus à la garde de mon poignard, après avoir avalé de force le reste du sabre...

Je me passai la tête dans l'encolure de la tente.*

-Désolée, mes belles, il n'en reste que deux. Incapacité de me retenir...

*Dehors, le prisonnier vomissait ses tripes; l'estomac et l'oesophage percés, alors que moi j'essuyais furtivement ma lame sur son habit avant de la replacer dans mon fourreau dorsal.*


((Poste de débile, j'mexcuse))

*Pendant plus de dix minutes, je dus subir les bruits écoeurants qui parvenaient le l'extérieur de la tente. Bien que je n'eus rien à faire des deux gars qui venaient de se faire étriper, je ne pu m'empêcher de vomir mes trippes en entendant et en m'imaginant totalement comment il allait se débarasser de moi avec l'aide de sa lame couverte de substance inconnue.

Nous n'étions plus que deux et je sentais notre fin arrivé à une vitesse folle. Je relevai la tête pour regarder les trois personnes devant moi. Un visage d'ange avec des cicatrice un peu partout me regardait avec un visage maintenant fermé. Un autre, plus dur avait depuis longtemps perdu patience êt n'attendais plus que je dises une autre chose complètement "insencé" pour en finir avec moi. La dernière, sûrement le chef de la bande, avait eu un moment d'hésitation qui c'était vu dans ses yeux lors de mon récit et maintenant, semblait prête à tout pour me faire taire. Tant qu'à mourir, aussi bien essayer une dernière fois de les convaincre. Je savais déjà qu'il n'allait pas me croire, comment quelqu'un qui avait perdu la mémoire pourrait se rappeler comment on pilote un avion? Pas grave, s'aura été mes derniers mots.*

-Je sais...je sais piloter les avions...

*Je m'évanouis instentanément, le poid de la douleur et de la détresse pesant sur moi. Il n'avait plus qu'à me tuer maintenant, je ne m'en rendrais même pas compte.

*J'envoyais un regard moqueur à Taïs. Ce n'étais pas comme si je ne m'attendais pas à ce qu'il en éviscère plus que vingt huit cette nuit... Malgré tout, les deux derniers survivant devraient rester en vie encore un peu. On devait leur tirer ces informations que nous étions venus chercher.

Je me retournais de nouveaux vers les deux prisonniers, mais avant que je n'ai pu esquisser le moindre geste, l'un d'eux -le blond à qui nous nous adressions depuis le début- se prononça d'une voix faible. Puis d'évanouie.

«Je sais piloter des avions» l'espace d'un instant, j'eus un flash. Ça faisait du sens... Peut-être. Je ne savais pas, ne savais plus. Je me retournais vers mes deux camarades. Le regard pleins de doutes. Ils n'y avait pas plus cru que moi tout à l'heure. Peut-être leur avis avait-il changé aussi ?

Ça aurait été étrange. Invraisemblable. Plausible mais... trop beau ? J'étais septique. D'un coup de lame bien ajuster j'ouvris la gorge de l'autre prisonnier. La séance était terminée. Pour celui-là en tout cas. L'autre, le dernier, c'était encore à voir...*

-Je le réveille ou ... ?

*J'étais confuse. Premièrement, par les doutes qu'installaient peu à peu le prisonnier dans mon esprit. Serait-il possible...? Il a fait la guerre avec les Athiens, il sait conduire des avions...Non. Il est mort. Il est mort dans un crash d'avion. Je l'ai vu de mes propres yeux. On ne pouvait survivre à ce genre d'accident. C'était beaucoup trop atroce et meurtrier. Et de toute façon, si ça avait vraiment été lui, je l'aurai reconnu, évidemment. Il avait été mon grand ami, mon protecteur...Mais il était mort.

Une vague de nostalgie et de chagrin suivit ce flash de conscience. Et il y avait les bruits horribles des torturés en dehors de la tente. Puis, dans l'espace d'un millième de seconde, voilà notre prisonnier qui tombait dans les pommes. Après ce que Myla lui avait fait enduré, il était normal que son corps ne puisse le supporter. Cherchant un sceaux quelques parts, j'en trouvai un, près de la porte, remplie d'eau de pluie. Sans attendre, je le lançai dans le visage de supplicié. Je m'agenouai devant lui, attendant qu'il se réveille.*

-Est-ce que ça serait possible ?...

*Tout le monde savait de quoi je parlais. Je savais que tout le monde avait les mêmes doutes que moi...*

*je faisais un drôle de rêve, j'étais dans une drôle de cité, entourré de gens que j'étais supposé connaître, donc, faisaient parti les trois qui se trouvaient face à moi l'instant d'avant. Je leurs parlais en riant. La brunette s'appelait myla, le brun tais et la blonde, rikku. Quoi, mais c'était quoi se rêve?

Je ne le su jamais, un jet d'un liquide froid venait de me ramener à la réalité. J'ouvris les yeux dans l'espoir qu'il ne s'agissait que d'un mauvais rêve et que je n'avais pas toutes ces parties de mon corps, brisées en morceaux. Trois personnes, les même que dans mon rêve. Non, je n'étais pas mort et ce n'était pas un rêve. Pourquoi m'avoir réveillé alors qu'ils n'avaient qu'à me tuer sans pitié?*

-Que voulez-vous encore?

*Je voulais pousser plus loin. Lui posé encore plus de questions. Mais ces dernières auraient un tout autre but. En ce moment, je me foutais éperdumment du qui, de pourquoi, de comment il était ici. Je voulais seulement savoir si c'était vraiment lui...*

-Mon visage te dit-il quelque chose ? Un nom te vient-il en tête quand tu me vois ?

*Je ne serais pas surprise s'il me répondait d'une façon arrogante, un sourire fendant aux lèvres. Mais je voulais essayer...*

*Qui elle était? Je croyais me rappaler d'elle, vaguement. elle était dans mon rêve, comme les deux autres. Rikku, Myla et Tais...Qui ils étaient exactement, aucune idée mais une chose était sûre: Je les connaissais avant ça et j'étais dans l'avion qui avait crashé il y avait quatre années de cela.*

-Tu...tu t'appelles Rikku? Et toi Myla? Et toi Tais?

*Pour vu que ce soit leur vrai nom! Leur visage m'étaient vaguement familier mais ma mémoire était encore trop faible. C'était ma dernière chance pour vu que ce soit leur nom!*

*J'étais tout simplement estomaqué. Il savait nos noms. J'essayais de chercher dans ses traits, ceux de mon défunt ami. Malgré le sang, la terre et le temps, je pu reconnaitre une minime ressemblance avec Marvin. Mon coeur faisait des ratés et je regardai rapidement Taïs et Myla qui devaient être aussi incrédules que moi.*

-C'est...c'est bien ça. Et tu te rappelles de moments passés avec nous ?

*Question un peu plus difficile, réponse peut-être impossible, mais j'essayais. Encore et toujours, j'essayais.*

*Des moments passés avec eux? Non, absolument pas! Devrais-je? Même si j'essaiyais, je n'arriverais pas à m'en rappeler. Je la regardai dans les yeux et fis signe que non.*

-Croyez-moi, j'aurais bien aimé me souvenir d'un quelconque détail qui pourrait être utile malheureusement, ça m'est...impossible.

*J'étais découragé, je voulais me souvenir, j'essayais mais, n'y arrivais pas. *

-Qu'allez-vous faire de moi maintenant?

*Je ne fus point surprise qu'il ne se rappelle pas de ça. Car maintenant, c'était sûr et certain que ce n'était pas un méchant Babylonois. C'était Marvin, c'était sûr. Je ne savais pas pourquoi, mais mon intuition me disait ainsi. Qu'est-ce qu'on allait faire de lui. Hum, je ne savais tout simplement pas. On le rammenait à la Cité ? Même si nous n'étions point sûr à 100% que c'était lui ? *

-Je crois qu'on pourrait...hum....

*Je me retournai vers Myla et Taïs, pour chercher un peu de support.*

*J'étais perplexe. C'est fou comment en quatre ans un homme pouvait changer. Je ne m'étais pas battu avec ce jeune homme. Seules ses techniques de combat qui relevait de mes cours pourraient infirmer ou confirmer son identité. Pourtant, beaucoup de choses concordaient...*

-Es-tu capable de te battre, mon gars?

*S'il en était incapable, je le ramènerais à l'Antre dans l'attente qu'il soit remis sur pieds. On ne pouvait se permettre de le perdre une autre fois s'il s'agissait bien de l'Homme qu'on croyait. Doucement, sans attendre sa réponse, je me penchai, accotant mon épaule sur son pectoral et je le soulevai pour le ramener à l'Antre, à l'infirmerie.*

-Garçon, tu t'occupe de l'autre. Mais fais ça rapidement.

*Je regardai Ludovic dans les yeux pour m'assurer qu'il avait bien enregistré. Et déposai mon fardeau avant de me défaire de toutes mes armes, sauf celle de ma botte.

-Quelqu'un pourrait ramener tout ça ? Merci bien.

*Je repris mon souffle et l'homme ammoché avant de repartir pour l'Antre en joggant.*

* Je ne savais pas si j'y croyais ou non. N'importe quel bon soldat babylonois aurait été capable de nous raconter ces salade...J'étais septique, mais j'avais envie d'y croire. Même si, que cet homme soit vraiment Marvin implique le fait que je venais carrément de séquestrer un ami...

Je déglutis et me leva pour sortir de la tente. Ludovic était resté dehors, l'air contrit, et je fus heureuse que Taïs lui laisse le dernier des quatre à tuer. Ça dégourdissait toujours l'esprit d'égorger un Babylonois. *

-Tu nous rejoindra, Ludovic. Le plus vite on arrive à la Cité, le mieux c'est...

*Je me mettais en branle, accrochant les armes que Taïs avait laisser derrière lui au passage. Dans ma course, je chargeais son sabre sur mon dos et rentrait sa panoplie de lame courte dans ma ceinture, puis le rattrapais en accélérant un peu. Il fallait qu'on arrive. Nous n'étions pas loin de la cité, mais nous étions chargés comme des mules et grandement ralenti. J'espérais que Ludovic ferais vite.*

*J'avais tout écouté, ou presque. Je fus du moins étrangement surpris lorsque je vis les autres sortir de la tente, le prisonnier avec eux. J'avais failli à ma tâche. Je m'en foutais, ce n'étais qu'une initiation. De toute façon, j'étais le nouveau, le plus faible, le plus délicat...
Taïs venait tout juste de m'ordonner de m'occuper du dernier survivant, que ma lame touchait déjà son coeur qui ne battait maintenant plus. *

-Vous le connaissez ?

*J'avais rapidement rejoins les autres et essayais de suivre le pas avec mes petites jambes.*

*Taïs avait tout pris en charge. J'en fus contente. Avec Myla, Taïs avait toujours été le commandant du groupe. Même si, au départ, nous étions 5 et élever de la même façon. Alors que tout le monde s'activait, je me sentis bien inutile. Ludovic était occupé avec le dernier Babylonois, Taïs faisait le mulet et Myla portait les armes. Ne sachant pas trop quoi faire, je pris l'autre sceaux d'eau de pluie qui était, lui aussi, près de l'entrée.

J'accourus vers les autres, déchirant au même moment la manche de mon chandail pour créer une sorte de serviette que je trempai dans l'eau. Me plaçant aux côtés de Taïs, j'entrepris de passer le tissu humide sur le visage de Marvin. Le tenir conscient jusqu'à la Cité. C'était mon seul but. Rendu là-bas, nous allons avoir tout les outils nécessaire à sa guérison. Je ne voulais pas penser à toutes les atrocités qu'on lui avait fait subit sous cette tente. Pas y penser. Pas maintenant...*

*On avançait pas vraiment vite, mais on atteint la cité dans les dix minutes. Pressés par l'urgence. Les grandes portes nous attendaient, closes, comme on s'y attendait. Les opérations nocturnes n'étaient pas nocturne pour rien, le but étant de faire passer tout ça inaperçu. En temps normal on serait entré par les passages sur le côté de la cité qui n'était jamais bien difficile à grimper, mais là, on avait pas vraiment l'option de l'escalade. Et puis, le temps filait.*

-Attendez-moi ici. Je vais nous ouvrir.

*Comme toute bonne entrée de ville, elle était vérouillée. De façon très solide d'ailleurs. Nous n'avions donc pas le choix. Alors je m'élançais. Je parcouru la courte distance qui me séparait de l'intérieur en quelques secondes. Sautant, crochetant, courant. Une fois de l'autre côté du plus ou moins imposant mur de pierre, je me dirigeais automatiquement vers l'entrée de la cité. Le mécanisme de vérouillage, bien que très efficace, était simple. Il suffisait de tourner une manivelle qui tractait les chaînes retenant les blocages de la portes en place. Rien de bien lourd, rien de bien compliqué : en trois minutes, celle-ci était ouverte. *

-On l'emmène à l'Antre, dépêchons. Rose sera plus près.

*Pitié faite qu'elle ne dorme pas. C'était le genre de situation où on avait besoin d'elle... d'urgence.*

*La cadence était trop rapide, j'avais mal, tout mon corps me faisait souffrir. Le bâtiment où on m,amenait, ne m'était nullement familié mais je supposais qu'il s'agissait de la cité des rebelles. Je regardai myla passer de l'autre côté de l'enseigne et un flash me venu, je l'avais déjà vu faire ça à de nombreuses reprises. Je regardai Rikku, un autre flash me venu. De nombreuses heures passées ensemble, près d'un avion qui devait être le mien. Un autre flash, moi témoin à son mariage avec un gars que je ne connaissais pas. Je ne pouvais regarder Tais mais un flash me venu, lui et moi nous entrainant dehors, à l'aide de sabre. Nouveau flash, moi dans un avion pendant la bataille, un crash et plus rien. Je me rendis compte que j'avais les yeux fermés et les rouvris. C'était comme si, à la vus de leur visage, certains moments passés avec eux, me revenaient en tête. Nous venions d'entrer dans la cité.*

-Rikku, Tais...où m'emmenez-vous?

-À l'Antre, mec...

---> Rendez-vous à l'infirmerie le mooonde ^^