La fille, le blond, et le emo.

-Amocher un si joli visage, voyns, comment on pourrait faire ça? Ne le prend pas mal au fait. Ça faisait longtemps que je ne t'avais pas énervé... Ça me manquait.

*J'avais bien vu, je voyais la petite lueur dans ses yeux que je voyais à chaque fois que je l'énervais. Malgré moi, à chaque fois je finissais par tout gâcher. Le plus étonnant là-dedans, c'est qu'à chaque fois, elle me pardonnait. *

*Je haussais les épaules aux deux réponses, l'air supérieur.*

-T'inquiète pas Ess, tu ne serais pas le premier. Je finie toujours par manquer aux gens. Je serai toujours indispensable, ce n'est pas ta faute.

*Candidement, je lui servais un large sourire en faisant mine de ne pas remarquer son air légèrement mal à l'aise.*

*Alex. Je ne pus m'en empêcher. Lui avait-elle tant manqué? Avais-je réussis à lui faire oublier Laurea un temps du moins? N'avais-je été que de remplacement? Un courant de pensées, fort, épais, noueux. Je n'y échappais pas. Je chassai, remettant à plus tard. Encore. *

-Vous faites quoi de votre journée aujourd'hui, vous?

*Alex...Mon meilleur ami de longue date. Un ami qui avait quitté laurea pour l'antre. Alex et Evans, evans et alex. Une simple histoire de quelque semaines qui avait tout changé. Pendant ce temps, j'étais à l'orphelinat avec laurea et thomas. Que de lointains souvenirs qui ne disent rien de bon."Qu'est-ce que je faisais aujourd'Hui?"Bonne question. J,avais complètement oublié le sac de farine par terre. Il me restait encore quelque chose à faire avant d'avoir fini mon entrainement. Au diable. À chaque jour je ne faisais que ça m,entrainer. Je pouvais bien prendre une journée de congé pour profiter du soleil.*

-Quoi de mieux qu'une belle journée comme celle-ci pour profiter du soleil non?

*Un moment, il y eut un éclaire qui passa dans le regard des deux garçons. Je ne saisie pas. Je passais mes journées avec ces gens-là et, bon sang, je ne les comprenais toujours pas le moins du monde. Ah les hommes... *

-Je crois que c'est aujourd'hui qu'on avait prévu de brancher les quatre nouvelles chaumières à l'aqueduc. Mais il est un peu tôt, alors oui, moi aussi, je profite du Soleil.

*Ça faisait quelques années déjà que la reconstruction était commencé, mais les travaux n'arrêtaient pas. Personne ne chaumait. Dans les deux derniers mois, on avait bâtit quatre petites habitation de pierre aux abords de la Grand Place, tandis que le réseau d'aqueduc, d'eau, continuait de s'agrandir dans les souterrains de la villes. Aujourd'hui, on raccordait tout ça. On fignolait. *

-Enfin, je profitais de Soleil jusqu'à ce qu'Essaime se pointe.

-Je vais prendre ça pour un cris de joie. je savais que je te manquais. Mais bon, si tu insistespour que je ne parle plus, alors que ton désire s,exhausse.

*Me couchant par terre face au soleil, je fermai les yeux et mis mes bras derrière ma tête. Profiter du soleil en cet instant était génial, en plus que le silence règnait, ce qui n,arrivait pas souvent quand je me trouvais sur place. Ça faisait du bien.*

*Un bain de soleil. Je me levai pour m'écraser à côté d'Essaime, face contre terre. J'étais pantin, j'étais poupée. Je me laissai flotter, la tête remplie d'images et pourtant vide de sens. Une profonde paix s'installa en moi, délicatement. Comme une déchirure au temps, éternité de moments passés -nous aurions pu être demain, hier, maintenant ou jamais-, mon être balançait entre deux vers, que d'émotions je laissais guider.

Corps puissants
Corps vitreux
Que le temps ait raison sur eux.*

*Après tout ce que nous avions vécu, de nous retrouver ici, en cet instant, prenant un bain de soleil, il n'y avait rien de mieux. Trois amis profitant de la chaleur qu'émanait le soleil et du léger vent qui faisait voleté légèrement les mèches de nos cheveux par moments. Je soupirai de bonheur tellement ça faisait du bien. Je ne pouvais me permettre de briser cet instant par une parole. J'ouvris un oeil pour regarder autour de moi: EVans par terre à mes côté et laurea toujours assise sur son banc. Je souris de mon petit sourire en coin que j'ai parfois et je refermai les yeux. Gardnt ce sourire étempé dans mon visage en signe de bonheur. J'ouvris à nouveau un oeil pour la regarder à nouveau. Avec le soleil qui plombait sur la grande place et faisait un halo de lumière autour de laurea, elle paraissait encore plus belle qu'elle ne l'était déjà. Alex avait tellement gâché la chance qu'il avait. UNe amie Ess' ce n'est qu'une amie. Oui mais quand même, je peux pensé au fait qu'elle est jolie, où est le problème?Je refermai mon oeil pour ne pas éveiller les soupçons.*

*Le yeux au début rieur, puis plus doux, je regardais Essaime et Evans s'étendre sur le sol pavé de la place, l'air las, comme si le jour touchait à sa fin alors qu'en fait le soleil était bien plus près de l'horizon qu'il ne l'était de son Zénith. Je riais bien mais je savais que les deux amis débuterait leur journée avec aplomb, comme ils le faisaient tous, ces rebelles.

Les deux amis. Ça me faisais drôle. Il m'avais longtemps parut impossible que des gens ainsi se lient d'amitié. Essaime, Evans, devenir assez proche pour partager un bain de soleil au petit matin en parlant de tout et de rien ? Et moi ? J'étais là aussi. Qui l'aurait cru. Je crois que jamais personne ne serait arrivé à concevoir que je puisse un jour entretenir une conversation amicale avec ce cher Ess. Et Pieter... je survivrais.*

-Eh bien, bonne nuit les gars !

*Je souris et repris en main mon crayon, sortant ma feuille de ma poche. Profitons du roupillon d'Essaime pour continuer son boulot...*

*Bruit de crayon parcourant une feuille de papier. Je savais maintenant ce que faisait laurea. Comme j'aimerais pouvoir lire une seule fois ce que raccontait ces feuilles de papier. Pensées? Textes? Poèmes? Je n'en savais rien...J'avais tellement le goût de lui prendre san feuille des mains et de la lire mais, en valait-ce la peine? Vallait-il vraiment la peine que je gâche une amitié à laquelle je tenais vraiment, simplement pour lire quelque chose de personnel? Non, je ne crois pas.*

-Eh bien, bonne nuit les gars!

*Mauvaise idée de me dire ça. Si elle voulait vraiment que je m'endorme, c'était la meilleure façon. Le soleil rayonnant sur mon visage. Le vent qui ébourrifait mais cheveux, je sombrai de plus en plus dans le sommeil...Non, ce n'était pas le temps de dormir. Ouvre les yeux, regarde les nuages. J'ouvris les yeux et regardai les nuages informes qui déferlaient devant mes yeux. Justement un trop gros qui venait de me coupé le soleil. Attewndant que le nuage se tasse, je sortis de la poche arrière de mon bermuda, un calepin et un crayon que je gardais toujours sur moi. Je n'ai rien à faire, aussi bien dessiner quelque chose. Je me trounai vers laurea qui me faisait face et je mis à dessiner, mon crayon frolant la feuille de papier en y laissant les traces de mon travail bien fait. 2 minutes....5minutes...après 7 minutes, j'eus terminé. J'arrachai la feuille de papier et la déposai sur la feuille de papier qu'elle avait sur les genoux. Le soleil venait de réaparraître, avant même de voir une quelconque réaction, je me recouchai et refermai les yeux pour profité à nouveau du soleil levant.*

*Trop concentrée sur le vas-et-viens de mon propre crayon, je ne réalisa qu'Essaime dessinait que quand la feuille arrachée de son calepin se posa délicatement sur celle où je griffonnais moi-même. C'était un dessin. Moi, en fait. Je levais la tête vers Essaime.*

-Woah. Ça fait trop longtemps que je me suis regarder dans une glace pour savoir si c'est ressemblant mais, c'est très joli... J'peux le garder ?

*Je lui adressais un fin sourire. Il me montrait son art. Je ne savais pas s'il fallait que j'interprète ça de façon subliminale.*

*La réaction que j'espérais. J'espèrais qu'elle ne le prendrait pas comme un message subliminale à propos de mon art. C'était tout le contraire, je ne voulais que lui faire plaisir en gravant se moment dans nos mémoire.*

-Avec plaisir, garde-le en souvenir des bons moments.

*Je me redressai pour lui parlai en face*

-Je ne veux pas que tu le prennes comme un message. Même si c'est difficile, je comprend très bien que tu veuilles garder tes écris pour toi.

*Je lui envoyé un petit sourire en coin et me recouchai par terre*

*C'était de moment où la sincérité d'Essaime devenait oppressante. C'était sympa de sa part, mais ça faisait drôle à mon sens. *

-Ouai, ouai. C'est pas ce que tu disais il y dix minutes !

*Envolée. Une rigolade parce qu'on aimait bien rigoler. Je lui envoyais un sourire moqueur.*

-Il n'y a que les fous qui ne change pas d'idée après tout. Garde-le dessin, c'est un cadeau.

*Malgré le fait que j'avais le yeux fermés, j'étais sûr qu'elle venait de sourire à cet instant précis. je lui rendis son sourire toujours les yeux fermés*

-C'est bon de te voir sourire ainsi.

*Il avait les yeux fermé quand je souris de nouveau. Je plaçais le dessin d'un geste délicat entre deux des feuilles que j'avais en poche et l'y rangeait. *

-Théoriquement, t'as rien vu.

*Je déposais mes mains à plat sur le banc, légèrement derrière moi, et je m'appuyais dessus, renversant un tout petit peu la tête vers l'arrière. Non, finalement, je me rangeais de l'avie des deux autres. Le Soleil, c'était plaisant.*

-Comme si j'avais besoin de te voir pour savoir ce que tu fais

*Je me retroussai et m'appuyai sur mon coude droit pour lui faire face. Tient, tient. Elle avait finalement laissé de côté ses feuilles de papier pour profiter du soleil d'vant-midi. Je souris de nouveau et tournai la tête vers evans qui, s'Il ne dormait pas, avait beaucoup l'air de.*

-Quelle ingénieuse idée que de profiter du soleil mademoiselle Morighan.

*je me recouchai tout en souriant. Peut-être allais-je finir par ne plus me retrousser aux deux minutes*

*Alors que les torrents de mots et d'émotions faisaient rage dans ma tête, j'entendis d'abord des bruissements de papier puis une mine sur une feuille. Je n'osais trop demander. Moment de silence. Tant pis. Je me redressai.*

-Quelqu'un peut me passer de quoi écrire?

-Avec plaisir.

*Je sortis mon calpin de ma poche arrière et le lui donnai avec mon crayon de plomb*

-Je sens que l'inspiration t'as frappé de plein fouet evans.

*Il vallait mieux que je lui passe mon calpin, je n'étais pas sûr que Laurea en aurait fait autant. *

[un instant bannde de gens. Monsieur Admin s'en vient.]

-Merci.

*Je le pris. Commençai à gribouiller. Construire. Fignoler. J'achevai, longtemps plus tard.

Faire comme si

J’ai la tête vide et le cœur plein
Pourquoi ai-je si mal? Ce n’est rien
L’on murmure, regardez-moi bien
Je ne supporte plus ce dédain.

Cessez, cessez! Je ne veux qu’aimer
Laissez-moi donc cette liberté
Prendre sa main sans se le cacher
Oui, je l’aime plus que d’amitié.

Qui saurait? Il ne s’en doute pas
J’ai honte, je ne sais pas pourquoi
Mais la peur me prend à chaque fois
Alors que je le tiens dans mes bras.

C’est de moments volés que je vis
Rassemblant de vaines rêveries
Dépouillant de ces bonheurs salis
La force de faire comme si.

Sonnet en Alexandrin. 2210.
Evans.

Les souvenirs, les caresses, les souffles, je me rappelais de tout avec une exactitude masochiste. J'avais passé à autre chose. Mais à vrai dire, oublié ou pas, il y avait un peu de lui dans tous mes poèmes. Il y avait un peu de lui dans tous mes amours.*

[Mon dernier atelier d'écriture.. à quelques pronoms près ]

-N'essaie pas Laurea, tes textes m'intriguent toujours autant, quoi que tu puisses en dire ou en faire.

*Trois fois, elle l'avait fait trois fois en dix minutes. Impressionant.Je la regardais intensément dans les yeux, la défient de continuer à essayer de me faire changer d'avis. C'était peine perdue d'avance, avec ma tête de cochon*

-Désolé, j'ai toujours eu une tête de cochon.

*petit sourire espiègle pour conclure le tout*

*Les jours se suivent, le temps n'est qu'un système humain; nous sommes livrés à nous-même. Combien de jours me restent-il à vivre ? 25 000 ? Combien de fois vais-je encore pleurer ? Des milliers et des milliers ? Et rire ? Et combien de deuils, d'amours, de saisons, de maisons ? De sols foulés, ces pieds, les pieds d'Evans.. ils me porteront où ? Cette voix parlera pour moi toute ma vie. Qu'est-ce qui me dit que je ressemble à mon reflet ? L'infini est la plus belle des ironies.

J'ouvris les yeux, soupirai. Me secouant soudainement, je mis les mains sur mes paupières à nouveau close.*

*D'emblée, j'opinais aux dires d'Essaime*

-Pas obligé de le spécifier mon vieux. Ça se remarque au premier coup d'oeil.

*Je lui servit un visage peint d'ironie, avant de me lever et de moi-même aller m'étendre sur le sol, perpendiculairement aux deux garçons placés côte à côte. Après tout, il n'y avait encore que nous de levés dans la cité, je profiterais donc encore un peu de la belle matinée.*

*Un mouvement, une ombre et un bruit de chaussures sur le sol.*

-Tu fais de l'ombre avec ton gros arrière-train...

* Elle s'en allait, déjà?Aucun autre bruit de chaussure mais plutôt celui d'une femme s'assoyant sur le sol. Elle se lessait enfin aller et profitait du soleil. Quelle bonne idée.*

-Ne fait pas semblant, je sais que tu l'aimes ma tête de cochon..et le reste aussi. Et, quel choix judicieux que de profiter du soleil.

*Je me tournai vers evans que je venais de remarquer en ouvrant de nouveau les yeux.*

-Ça va evans?

-Dit donc, c'est la chaleur qui t'a brûlé des neurones où bien tu dors encore ?

*En restant allongée, je levais ma main, l'étendais et frappait le crâne d'essaime du plat de la main. Il changerait pas. Fermant les yeux, le soleil grillant doucement nos peau, je sentais que mon propre cerveau commençait à gélatiner.*