La fille, le blond, et le emo.

- Je vais bien.

*Je m'assis en indien et commençai à arracher l'herbe. D'abord en fixant un point quelconque, puis en observant subtilement les deux êtres à mes côtés. Sur les détails.*

*Elle venait de me frapper, elle n'allait pas s'en tirer comme ça.*

-Hopopop, pas si vite, tu ne vas pas t'en tirer comme ça ma vieille.

*J'emprisonnais sa petite main dans ma patte d'ours et la tirai vers moi. Elle n'allait pas s'en tirer comme ça. La tirant trop fort, elle me tombai dessus. Malaise...*

-Ouais...hum...bon....

*Petit rire gêné. Une chance que je ne rougissais pas. L'HORREUR!*

*Au moment où Essaime s'emparait de ma main, je su qu'il allait gaffer. Ce n'était pas une grande illumination. Il tirait toujours trop fort... Cette fois-ci me voilà qui, d'un coup, me rapprochait de son importante masse de chair et qui basculait à moitié par-dessus celle-ci.

Bravo Ess.

Je le laissais marmonner, d'un air gêné. Air qui me gagna aussitôt et que j'eu la brillance, et l'inefficacité, de camoufler par de l'irritation.*

-Tu parlais de te garder une petite gène, tout à l'heure, Ess. Ça ne te dirais pas d'appliquer tes propre concepts des fois ?

*Un peu trop sèche ? Pas assez ? Comment réagir de façon convenable quand on était à trois pouce du visage d'un ... d'Essaime !?*

*wow, c'était plutôt sec comment elle l'avait dit. Après tout, je n'avais pa fait exprès, c'était un accident. Je la repoussai, voyant la colère monter en elle. J'Haussai le ton à mon tour.*

-Comme si j'avais prévu de te mettre à 2 pouces de mon visage à 9heure du matin devant mon ami couché à côté de moi! Appliquer mes propres concepts...C'était un accident rien de plus! Un accident, pas besoin de me dire ça trop sèchement comme tu viens de le faire.

*Je me levai prêt à partir et regardai evans*

-Désolé que tu doives subir ça.

*Après m'être fait rouler par terre, je me relevais sur mes coudes et regardait Essaime se lever d'un bond, sidérée. D'accord, j'avais été sèche mais... Bon sang, il avait mal dormi celui-là ! Je me redressais et le fixais*

-Oui, je suis la reine de la froideur et de la sècheresse. C'est pour ça ton bond dramatique ?

*Ironique. Comme je l'étais à 75% du temps avec lui..*

-Je veux bien croire que tu sois le roi de l'irritabilité... Mais tu peux descendre de tes grands chevaux, Ess.

*Et je couronnais d'un regard aussi courroucé que meurtrier.*

-Mmh.. ça va la vie, vous deux ?

-Veuillez m'excuser votre majestée de cette brusquerie et d'être ce que je suis. Que voulez-vous que j'y fasse? Il y a bien beau changer pour quelqu'un, je ne vais pas complètement changer ce que je suis pour vous. Ce n'est pas un bond dramatique, j'essayais juste de vous faire comprendre que je ne fais pas toujours exprès de faire tomber les filles sur moi, contrairement à ce que vous pouvez bien en penser. Désolé de vous décevoir, mais vous n'êtes pas du tout mon genre mademoiselle Morighan...

*Ok, calme-toi ess', ne pête pas un câble pour ça. Respire, ça va aller. T'y es peut-être allé un peu fort non? Oui bien sûr mais pour une fois, ça fait du bien de la brasser un peu. *

*Je soupirais au ralenti, un peu bruyamment, et continuait de soutenir le regard d'Essaime. Monsieur Golderick, pardon. Une bonne chance qu'il ne m'entendais pas penser, il aurait pu se fâcher !

D'un air un peu hypocritement joviale je me retournais vers Evans et lui répondait, tout bonnement*

-T'en fais pas, on s'exerce pour le prochain marathon de ' qui a le caractère le plus explosif ' . Il va falloir que je mette les bouchées doubles, sinon c'est clair il va me semé.

*De retour à Essaime, je me relevais pour de bon, croisais mes jambes en indiens, et levais la tête vers lui.*

-Il va falloir que tu revoit ton discours Golderick, mon chéri, parce que à ce que je vois, ça fait longtemps que tu n'as pas croisé une glace. Puis tu es tout pardonné pour être toi, comme j'en suis certaine tu n'aurais jamais osée ne pas excuser ce que moi-même je suis. Damoiseau vous ne gagnerez pas la joute.

*Je levais les yeux au ciel. Comment parler pour parler... pour ne rien dire. C'était toujours pareil avec lui.*

-À quoi bon, ça ne mêne à rien de me battre avec celle qui a déjà gagné tous les titres possibles. Pourquoi me regarder dans une glace quand je t'ai toi pour me rappeler que je ne suis qu'un gros narcissique à la tête de cochon et qui a pour passe-temps de courir les jupons.

*Ne lui accordant plus aucune attention, je me tournai vers evans.*

-Excuse-moi, je n'ai pas cru te demander ce que tu allais faire de ta journée? Elle va sûrement être plus intéressante que de nous écouter.

*En silence, je me recouchais en mimant dramatiquement du visage les paroles d'Essaime. Bonne nuit. J'éteignais*

-Euh.. un peu d'entraînement en soirée sinon c'est ma journée libre.

*Malaise.*

-.. Dis, vous êtes vraiment tout le temps comme ça tous les deux ?

-Seulement les Lundi, mercredi et dimanche...Le reste du temps c'est plutôt agréable. Que veux-tu, nous avons on horaire très strict à respecter. Ce qui est incroyable, c'est qu'on se renvoie toujours les mêmes insultes poches depuis 4 ans. On finit par s'habituer à se faire traiter de tête de cochon...Malgré tout, je sais qu'elle m'aime...enfin bon, j'espère qu'elle m'aime assez pour me considérer comme un ami...Intéressant comme journée...Seul ou avec Myla?

-Avec Myla.

*Trois ans ne semblaient pas nous avoir suffi. Ou alors était-ce trop étrange de vivre maintenant sans nos entraînements alors que les trois ans précédemment passés y avaient été consacrés exclusivement.*

*J'ouvrais un oeil, puis un deuxième, sans fixer mon regard sur aucun des deux garçons, ni sans trop porter attention à leur conversation. C'était ça vivre avec des rebelles, la moitié du temps ils parlaient d'armes, d'entrainement et de sacs de farine. Et vivre avec Essaime c'était encore pire : L'autre moitié du temps on se tirait les cheveux. La joie...*

-T'as oublié les jeudi soir, ... et les samedi matin.

*Je mettais l'emphase sur la dernière partie de ma phrase. C'était pas trop compliqué de deviner quel jour nous étions.*

*Comment m'en empe^cher plus longtemps, la situation était tellement ridicule. je me mis à rire.*

-Une chance que l'on a les mardi et les vendredi de repos parce qu'il y aurait logtemps que je serais mort et enterré. Comment fais-tu pour m'endurer? Je ne parle que de trucs de rebelles et le reste du temps, on se montre les griffes?

*Je refermais les yeux en souriant. Il avait raison de rire. On faisait toujours un drame avec rien ensemble. Et je savais que quoi que je puisse être en train de penser, demain encore j'aurais envie de lui arracher la tête.*

-Je t'avoue, je n'en sais rien du tout. Je m'épate parfois. Je dois être une Sainte pour être encore en vie...

*C'était à mon tour de rire. J'aimais bien user de cette fausse-fausse modestie après qu'on se soit hurler dessus. Ça me ramenait sur terre, et ça me faisait rire.*

*Je m'approchai d'elle et m'accroupi à ses côtés. La voir sourire me faisait du bien. La voir rire encore plus. Qu'est-ce qui m'arrivait? Sûrement rien.*

-Quelle modestie ma chère vous ne sauriez mieux dire. Désolé pour tantôt, que veux-tu, il faut respecter l'horaire. Tu es comme une soeur pour moi et, un frère une soeur ne font pas ça, se chamailler tous les jours de leur vie ou presque? Quoi qu'il en soit, c'est toujours aussi bon de te voir rire, plutôt que d'être plongée dans ton cahier pour écrire je ne sais quoi. Je vais profiter du moment, je ne le vois pas souvent.

*Je lui souris, même si je savais qu'elle ne pouvait me voir. Je regardai ma montre, le temps avait passé beaucoup plus vite que je ne l'aurais imaginé. Le soleil s'en allait vers son zénith et la population de la cité des cendre devait être levée pour la plupart.*

*En gardant les yeux fermés, je secouais la tête. Il n'en finissait vraiment pas lui ?*

-Arrête Essaime, tu vas finir par devenir sentimental.

*Finir par devenir ? Non. Il l'était depuis longtemps. Je riais un peu plus, tant mieux pour lui.*

*je me mis la main sur le coeur et pris un air faussement dramatique*

-Ouch, ça, ça fait mal...Mon orgueil vient d'en prendre un coup. Moi sentimental, voyons. Je ne dirais pas sentimental, mais plutôt...réaliste. Mais bon, si tu préfères le essaime qui envoit des blagues plates et qui fait de la vie un rien du tout, alors ça peut se faire aussi.

*J'entendis des bruits de pas venir de derrière et me retournai pour voir de qui il s'agissait. Je sentais à cet instant précis que ça allait devenir intéressant mais peut-être aussi se corcer.*

(alex, c'est à toi de jouer...parce que la ça rush)

*Je revenais du champ de construction. Encore une bonne journée de travail où, torse nu à cause de l'effroyable chaleur, je n'avais envie que de me saucer un bon coup dans la fontaine qui ornait la place publique. Et enfin l'horloge murale de la grande Église défraîchie sonna les douze coups de midi. Midi. Un mots qui pour moi prenait une tournure de fête rien qu'en les mentionnant. Midi...L'heure d'une bonne bière froide!

En rentrant d'un pas enjoué vers les cuisines, j'entendis une tirade dont la voix était facilement reconnaissable. Ainsi, mon meilleur ami ne cesserait jamais de harceler par ses âneries tous ceux et celles qui avaient la malchance d'être dans un rayon de un kilomètre autour de lui. Tant pis, je l'appréciais tout de même. Je m'approchai du groupe hétéroclite que formaient mes anciennes flammes et mon meilleur pote, tout sourire.*

-Bon, bon, bon. Toujours à attirer l'attention, Ess ?

*Sourire aux lèvres, je m'assied sur le banc, pile entre Laurea et Essaime. Juste pour faire exprès.*

-Ne me dites pas que vous êtes restés à flâner tout l'avant-midi !? m'exclamai-je, faussement choqué.

*Alex ..? Alex. Merci seigneur. Enfin quelqu'un pour faire taire Essaime. Et moi peut-être. Ou du moins pour rendre la conversation plus viable. Il arrivait pile à midi. À Midi !? Mince. On avait du se tirer les cheveux trop longtemps. Encore une fois. Quand le nouveau venu nous le faisais remarquer, je pointais immédiatement l'autre du doigt, très sérieuse. Seul sourire au fond des yeux.*

-C'est sa faute.

-Moi, attirer l'attention? Noooooon, jamais de la vie. Comment oserais-je? Voyons, je croyais que tu me connaissais mieux que ça.

*Je me tournai vers Laurea.*

-MA faute? Je vous ferais remarquer ma chère qu'il faut être au moins deux pour une dispute.

*Je regardai alex pour remarquer son allure. Bizarrement, je n'avais jamais remarqué que mon ami se perdait sous cette masse de cheveux. Je devrais prendre un ciseau et passer quelques coups dans sa chevelure. Il ne devait pas savoir ce qu'était un rasoir non plus. Mon dieu...*

-Alex, ça ne t,es jamais arriver d'utiliser un rasoir?

-Allez, Ess. Tu le sais très bien que les filles en raffolent...

*Sourire aux lèvres, je m'étirai. Ce n'est qu'à lors que je remarquai que j'avais les mains encore noircies par mon travail de l'avant-midi. Tant pis, de toute façon, j'y retournais tout à l'heure. Puis, moqueur, je me tournai vers Laurea.*

-T'aime ça, toi, Laurea les cheveux?

*Je ris dans ma barbe et donna une forte boutade à Essaime*

-Tu vois, mec! Tu va finir par devoir prendre un cour avec moi.

*Éclatant d'un rire sonore, je passai une main dans mes cheveux avant d'ébouriffer ceux d'Essaime*

-Le pauvre petit chou...

*fixant les deux garçons d'un air déconcertée, je ne pu m'empêcher de rire. J'étais d'accord avec Essaime : Alex avait, disons, beaucoup de chevelure. Et, j'étais d'accord avec Alex : personne ne s'en plaignait. En tout cas, pas moi. Je rougissais, et secouait la tête en riant. Il n'y avait qu'Alex pour faire d'Essaime un camarade toujours joyeux, et n'avait qu'Ess pour faire d'Alexandre une personne humainement normale. immanquablement, leur conversations me remontait le moral.*

-Je disais justement à Essaime, ce matin, que mes ciseaux attendaient avec impatience le jour où ils pourraient scalper ce blond.

*J'envoyais un candide sourire au principale concerné.*

-N'est-ce pas, Ess ?

-Ouais et si c'est pour mettre tes maisn dans mes cheveux et y prendre poigne, n'importe quand! Mais, alex passe avant moi. Sans mes cheveux, je perds tout mon charme!

*Je fis aller mes cheveux dans les airs, bien qu'ils ne bougèrent pas d'un cheveux. Puis, souriant, je donnai une claque dans le dos d'alex et sortis mon poignard.*

-On te fait la coupe tout de suite ou on commence par la barbe?